La Méthode
Boeninnghausen, par exemple, a systématisé les sensations d’un remède en faisant passer au rang de généralité une sensation retrouvée localement en deux organes différents.
Kent, quant à lui, a mis en exergue l’importance de la symptomatologie mentale. Masi a développé la problématique et les différents thèmes liés à un remède.
Et Rajan Sankaran, au début des années 2000, a mis au jour la sensation dite vitale où se rejoignent les sensations mentales et les sensations physiques.
La sensation vitale est l’empreinte chez le patient de l’élément de la nature (plante, animal, minéral) qui déforme sa vision du réel et le rend donc malade.
Cette part non humaine en nous, c’est non seulement notre part malade, c’est aussi l’image de notre remède à trouver lors de la consultation.
Le travail de l’homéopathe consiste donc à découvrir chez son patient tout ce qui n’est pas spécifiquement humain, tout ce qui indique la présence en lui d’un élément autre qu’humain et d’en découvrir la nature, l’identité, pour le prescrire comme remède à ce patient.
Ce travail de recherche du remède aussi singulier soit-il est toujours resté en fidélité avec l’Organon, les matières médicales et le répertoire.
PROCHAIN SÉMINAIRE :
vendredi 8 : 9h30-10h30; 11h00-12:30; 14h00-15h30; 16h00-fin de journée approximative 18h00
samedi 9 et dimanche 10 : 9h-10h30; 11h00-12:30; 14h00-15h30; 16h00-fin de journée approximative 18h00
PROGRAMME :
Vendredi 8 : Cas cliniques présentés par le Dr. Pierre Godet à Charleroi (Monceau-sur-Sambre) en Belgique
Samedi 9 : Cascliniques présentés par le Dr. Karim Adal à Nyon en Suisse
Dimanche 10 : Cas cliniques présentés par le Dr. Bart Lambert et le Dr. François Bernaerts à Charleroi(Monceau-sur-Sambre) en Belgique